Vue d'ensemble
I) Face à un rêve
> Il y a principalement deux points venant du texte du rêve pour le décoder :
- Le sens du rêve, un sens par partie s’il y en a plusieurs.
- Les symboles présents dans le rêve. Ils sont individuels ou collectifs.
C’est ce dont dispose l’interprète quand il lit le rêve. Il est intéressant de lire et relire un rêve que l’on doit travailler. Le nombre de lectures sera d’autant plus grand que le rêve sera long. Il s’agit de ne demander qu’une seule chose à notre cerveau durant la phase d’interprétation : décoder le rêve. S’il doit non seulement décoder le rêve, mais aussi faire des efforts pour s’en souvenir, il sera bien moins efficace.
> Il y a ce qui vient du rêveur.
- Les problèmes qu’il a à régler.
- Son histoire, les scènes marquantes dont il a, ou pas, conscience.
- Son ressenti face au rêve et à ce qu’il pense et ressent des éléments de son rêve.
- Sa capacité à renseigner correctement l’interprète.
- C’est lui qui valide la bonne interprétation du rêve et pas l’interprète !
> Il y a ce qui vient de l’interprète (qui peut aussi être le rêveur)
- Sa connaissance des symboles collectifs et sa capacité à les lâcher s’ils ne collent pas.
- Sa capacité à questionner le rêveur (pour préciser le sens des symboles individuel, le sens du rêve, mais aussi pour faire le lien avec la vie du rêveur).
- Son savoir-faire en général.
- Sa connaissance du rêveur : les problèmes qu’il a à résoudre, son histoire. Ce qui veut dire que le rêveur doit, séance après séance, renseigner l’interprète sur ses problèmes et son histoire familiale. Il doit donc les chercher. Sachez que les souvenirs ne se retrouvent pas facilement. Il faut de la volonté et du travail pour les retrouver.
II) Résoudre ses problèmes
La technique est à l’initiative de l’inconscient. Ce n’est pas le conscient qui décide de l’ordre dans lequel les problèmes vont être résolus.
Il y a trois cas pour résoudre un problème.
1) L’inconscient a tout ce qu’il faut pour le résoudre totalement. Il ne lui reste plus qu’à envoyer les rêves et attendre leur bon décodage.
Dans ce cas, il peut envoyer une série de rêves (pas spécialement les uns juste à côté des autres dans une liste de rêves, mais par-ci par-là, avec, au milieu, des rêves qui parlent d’autres choses). Ainsi, dès que l’on décode un rêve parlant d’un problème, il faut regarder avec cette piste-là, les rêves avant et après celui-ci. Une fois suffisamment de rêves décodés sur ce même sujet, l’inconscient peut en élaborer un pour dire que le problème est réglé. Il peut aussi ne pas l’indiquer. Il peut encore passer à autre chose si une résolution partielle suffit.
J’ai donné, dans le chapitre l’efficacité de la technique, l’exemple de mon excès d’humour. En une série de rêves, l’excès d’humour n’est plus : je ne suis plus monsieur rigolo !
En début de travail sur soi, si le rêveur a beaucoup de rêve, c’est la capacité à décoder le rêve qui est le maillon faible pour son évolution.2) L’inconscient a une résolution partielle du problème. Il va donc envoyer des rêves sur le sujet. Il passera après, à autre chose, faute de mieux.
3) L’inconscient n’a pas de solution ! Cela a été très longtemps le cas pour mon sommeil. Il m’a envoyé des rêves me disant que la chose allait se faire dans le sens de la longueur (cela mettra du temps), d’autres pour que j’arrête de râler, car j’attendais avec impatience mes rêves pour bien dormir !
Je décrirai des rêves expliquant cela dans une autre partie du site, mais pas dans la partie initiation.
III) La méthode
La méthode se nomme egostracisme et elle dérive de celle de Carl Gustav Jung. Christiane Gaillard, après avoir utilisé les méthodes de Jung, s’en est un peu écartée pour être plus efficace envers ses clients. Elle cherche aussi comme le fait Sigmund Freud, une description du père et de la mère. Elle a son propre apport.
Basiquement, la méthode suppose :
a) Que nous avons tous, au moins cinq types de problèmes.
- Ceux causés par notre père, en général quand nous sommes petits.
- Ceux causés par notre mère, en général également quand nous sommes petits.
(Ou par ceux qui nous ont élevé).
- Que l’on a des défauts à corriger. Ils peuvent venir de situations passées ou pas.
- Qu’il y a une partie négative dans notre inconscient, un ennemi intérieur.
- Que l’on a des problèmes avec notre entourage extérieur : parents, enfants, collègues de travail ou autres.
Il y a bien sûr des rêves parlant d’autre chose, mais ils sont plus rares. Vous en avez quelques exemples un peu de partout. Dans la deuxième partie du site je ferai d’autres cours sur ces rêves.
b) Que tout se passe comme si nous étions dans le même cerveau, en trois parties. Il y a le conscient et deux autres parties dans l’inconscient, dont une qui s’est retournée contre nous : le nom de la méthode explique un peu cela. Il s’agit là d’un défaut de la nature et pas d’une chose ésotérique ou paranormale.
c) Qu’une fois décodé, ce que dit le rêve, sa traduction, est simple à comprendre et facile à relier à l’allégorie initiale. C’est le décodage qui est une vraie difficulté, pas ce qu’il dit.
d) Que le bon décodage des rêves résout peu à peu les problèmes que nous avons. S’il n’y a pas d’évolution positive, c’est qu’ils sont mal interprétés.